Vue en hauteur de la paris games week 2023

Un petit tour à la Paris Games Week

Ayant eu la chance de pouvoir me rendre à la Paris Games Week (PGW pour les intimes et les flemmards) pour la première fois, je me suis dit qu’un petit compte-rendu sur cette expérience pourrait vous intéresser. Au programme, du bruit, du monde, des goodies mais aussi et surtout du jeu !

Merci à Morgitus pour les photos.

Des ramens à Paris

Après un périple que je qualifierais de « fastidieux », je suis arrivé sur Paris ce samedi 4 novembre. Un passage au restaurant Neko Ramen histoire de prendre des forces (c’était excellent, merci à Lendax pour la recommandation) et direction le salon.

Une fois sur place, c’est un vacarme assourdissant qui m’accueille. Les allées sont noires de monde et chaque stand est une débauche de bruit et d’écrans géants où défilent les derniers trailers en date. N’ayant bien évidemment pas préparé ma visite, j’ai retrouvé des amis sur place avant de déambuler au hasard dans le salon. Je passe rapidement sur les goodies et autres babioles hors de prix pour faire un premier arrêt sur le stand de Mana Books.

Cette maison d’édition est spécialisée dans les ouvrages liés au jeu vidéo et a notamment sorti des versions intégralement traduite des Ultimania Final Fantasy, des ouvrages indispensables pour les fans regorgeant d’informations.

Mais les stars du jour, annoncées par la statue de Malénia se tenant fièrement sur le stand, étaient les deux énormes ouvrages dédiés à Elden Ring. Recelant des tonnes d’artworks, de travaux préparatoires et d’anecdotes, il s’agit d’un excellent moyen de patienter en attendant le DLC du GOTY 2022. Et une bonne idée cadeau à ajouter sur vos listes de Noël !

Le reste des stand de produits dérivés ne m’intéressant pas, il est temps d’essayer les jeux présents. Étant arrivé tardivement sur le salon, j’ai pu en essayer quatre que je vais vous présenter ici.

De l’attente et des jeux

Tekken 8

C’est le temps de deux duels que j’ai pu m’essayer au nouvel épisode de la franchise. L’occasion d’admirer les visuels magnifiques au service d’une technique impeccable. C’est fluide, ça pète de partout mais ça reste lisible. J’ai testé Hwoarang et Lars (Anna n’étant pas présente…) et les réflexes sont très vite revenus. Le feeling propre à la série, tout en bourrinage subtil, est bien présent et c’est avec un certain plaisir que l’on enchaîne les combos et patates de forain. Le système de rage est de retour et une simple pression sur R2 lorsque votre barre de vie tombe dans le rouge déchaînera un déluge de coups sur votre adversaire.

Illustration d'un personnage masculin dans Tekken 8

En termes de nouveauté, il est possible de déclencher via R1 un coup spécial qui vous permet de ne pas être interrompu en cas d’attaques et donc d’avoir la chance de vous sortir d’un combo énervé. Tekken réitère sa volonté d’être accessible à tous en faisant revenir le mode automatique. On peut l’activer ou le désactiver à tout moment en combat via L1. Si vous l’utilisez, vous verrez les commandes apparaître en bas de votre écran et il vous suffira d’appuyer à répétition sur la même touche pour déclencher des combos de fou sans difficulté. Si c’est une excellente idée pour permettre à tous de jouer, je vois déjà les sempiternels relous d’internet venir cracher sur l’option… Personnellement, je valide puisque cela m’a permis de m’amuser avec quelqu’un qui n’avait pas touché à la série depuis Tekken 3 !

Sortie prévue le 26 janvier 2024 sur PC, PS5 et XBox Series.

Grandblue Fantasy : Relink

Voilà un jeu que l’on attend depuis des lustres.

Annoncé en 2016 comme étant une collaboration entre Cygames et PlatinumGames, le titre a ensuite disparu des radars. Visiblement victime de déboires et autres complications, Cygames a récupéré l’intégralité du développement en interne en février 2019. C’est donc avec une certaine impatience que j’ai enfin pu m’y essayer.

Rapide présentation avant d’entrer dans le vif du sujet, Grandblue Fantasy : Relink est dérivé du jeu mobile Grandblue Fantasy qui a connu un énorme succès. S’en suivront un film d’animation, un manga, le jeu de combat Grandblue Fantasy : Versus et enfin Relink. De grands noms de l’industrie ont travaillé sur ces titres et on peut citer le compositeur Nobuo Uematsu ou l’artiste Hideo Minaba.

Concernant la démo, nous avions le choix de notre personnage parmi une petite dizaine. Tous ont leur propre gameplay et spécificités allant du mage à distance au guerrier au corps-à-corps lent mais puissant. Mon choix s’est tourné vers Katalina qui allie frappes rapides et magies de zones. Une fois le héros sélectionné, nous sommes catapultés sur une map avec un timer de 10 minutes pour défaire les deux boss de la zone. Autant dire que le temps n’était pas à la contemplation des environnements… Ce fut toutefois suffisant pour apprécier l’esthétique du titre qui m’a beaucoup rappelé Tales of Arise.

Illustration du personnage de Katalina dans Grand Blue Fantasy

Pour ce qui est des combats, on retrouve un feeling action-RPG flirtant avec le Muso. C’est dynamique, les effets visuels inondent l’écran – au point de ne parfois plus rien voir – et les monstres attaquent par paquets de douze. Fort heureusement, le moindre de nos coups fait voler tout ce petit monde comme si de rien était. En revanche, c’est une autre histoire pour les boss qui s’avèrent plutôt résistants.

Il faudra donc user de vos compétences pour vider sa jauge de posture pour l’immobiliser pour lui lâcher vos meilleurs combos, voire une succession d’attaques synchronisées. À l’instar de Valkyrie Profile ou Tales of Arise, vous pouvez enchaîner les attaques ultimes de vos personnages pour faire péter le compteur de dégâts.

Tout est mis en œuvre pour montrer la puissance de ces assauts qui brillent de mille feux. C’est fun, simple à prendre en main et la direction artistique est de qualité. Assurément un titre à surveiller.

Petite réserve toutefois sur l’interface : elle est beaucoup trop présente. il y a énormément de jauges, d’informations et de paramètres à prendre en compte et les conditions de jeu sur salon n’étant pas optimales, c’est un peu au pif que l’on testait les différentes mécaniques.

J’espère que le tutoriel sera à la hauteur. J’ai également remarqué une caméra capricieuse qui avait du mal à nous montrer l’action, ce qui peut s’avérer problématique pour esquiver les attaques de zones des boss. De plus, le segment choisi n’était pas forcément pertinent puisqu’il nous lâche en plein cœur de l’action sans rien nous expliquer (une erreur qu’avait fait Forspoken).

Rien de dramatique toutefois et j’attends le 1er février 2024 avec impatience ! Sortie sur PS4/5 et PC.

Persona 5 Tactica

La file d’attente étant vide, j’en ai profité pour tester ce spin-off de Persona 5 (que je n’ai toujours pas fait).

L’interface est toujours aussi léchée et stylisée et la musique nous met immédiatement en condition. Bref, c’est du Persona à ce niveau-là, pas de soucis. Visuellement, le titre adopte un style chibi très mignon qui colle plutôt bien à l’ambiance. On reconnaît sans peine les héros du jeu original et la nouvelle venue ne dénote absolument pas.

Illustration de personnages dans le jeu Persona 5 Tactica

Pour ce qui est du gameplay, nous sommes en présence d’un tactical classique en apparence. On déplace nos personnages sur la carte puis c’est au tour des ennemis. L’héritage Persona est bien présent puisqu’en plus des assauts au corps-à-corps ou à distance, on retrouve les différentes techniques propres aux Persona attribuées aux héros, le système de faiblesses – qui met instantanément à terre un personnage touché par une attaque efficace -, ainsi que les « All-out attacks », sorte de mêlée générale durant laquelle les protagonistes passent à tabac leur cible.

Les cartes jouables, bien que simples, mettaient l’accent sur l’importance du positionnement des différents combattants. Les éléments de décor sont primordiaux pour esquiver les attaques ennemies mais il y a également la possibilité de projeter vos adversaires. Très pratique pour casser un groupe de monstres ou en jeter un à portée d’un autre personnage et ainsi l’achever sans qu’il ne puisse se défendre.

Le feeling manette en mains était très agréable. L’enrobage visuel et sonore du jeu est un plaisir et c’est motivé à enfin lancer Persona 5 que j’ai quitté le stand.

Sortie le 16 novembre 2023 sur toutes les consoles et PC.

Final Fantasy VII Rebirth

La suite de l’excellent Final Fantasy VII Remake était jouable sur le salon.

Au programme : Sephiroth, la zone ouverte de Junon et des combats toujours aussi grisants. Je ne m’étendrai pas outre mesure sur le jeu puisque vous pouvez retrouver une preview plus complète ainsi qu’une transcription de la session de questions-réponses avec les créateurs sur le site de FFDream ci-dessous :

Voilà qui conclut ce bref compte-rendu de ma visite de la PGW. Un super moment qui a été l’occasion de rencontrer dans la vraie vie véritable des personnes avec qui je discute quotidiennement sur le net. J’espère pouvoir réitérer l’expérience !

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Vous aurez le droit de prendre des clips et les partager autour de vous. Ça serait dommage de rater ça 😉

AlxZ_Rex

AlxZ_Rex

J'écris mes articles à Rabanastre tout en recherchant mon courage dans Alien.

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